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Jesaispasquoiraconter
Blablabla, ce blog se meurt, tout comme mon envie de me lever chaque jour pour aller en cours.
Je devrais poster des trucs, mais j'ai rien à dire, rien à montrer, je fais plus de dessins sérieux. J'ai plus le temps, ou plutôt je me donne plus le temps. Je sais que peu de gens se soucient de ce blog, et que pas mal ne savent toujours pas que je suis un des rares mecs sur ekla (sisi je vous jure, on m'a pris pour une fille l'autre jour).
J'ai pas non plus de gros pavé à écrire. Je perds toute mon inspiration, même pour le roleplay. Chaque jour je regrette d'être allé dans des études scientifiques alors que mon cœur a de toute évidence une sensibilité artistique bien plus poussée que ma curiosité scientifique. Je suis cet étrange mélange de spiritisme rêveur coincé dans un cerveau matérialiste et pessimiste. La loi de Murphy vient me rappeler ses principes chaque jour, et la SNCF conspire en permanence pour me faire louper mes trains et mes bus. La vie me semble bien grise. Pas noire, simplement grisâtre. Je regrette souvent le "bon vieux temps", où tout était beau, tout se déroulait à merveille. J'ai l'impression que la bonne étoile m'a quitté il y a longtemps, et tous les projets que j'entreprends sont à chaque fois voués à l'échec au final. Lentement mais sûrement, mon moral s'érode, s'étiole. Et si il ne me restait plus quelques rares solides piliers sur lesquels m'appuyer, j'aurais chuté depuis longtemps.
Et pourquoi est ce qu'à chaque fois que j'avance d'un pas, j'ai l'impression de le faire dans la mauvaise direction? Pourquoi est ce que j'ai toujours cette désagréable impression de faire tout de travers à chaque fois? Pourquoi est ce qu'à chaque fois que je veux réparer quelque chose, m'améliorer, je ne fais qu'empirer? Pourquoi tout le monde y trouve son compte tandis que moi je me ronge tout seul le moral avec des détails insignifiants? Pourquoi est ce que je ne peux pas simplement foncer vers l'avant sans tenir compte des petits soucis, comme tout le monde? Je me sens concerné par le moindre détail, et responsable du moindre mal qui se produit autour de moi. Mais je ne me sens pas altruiste pour autant, je reste persuadé d'être un égoïste faignant et bon à rien, à part certaines choses qui n'ont pas grande utilité.
Et je nage dans l'éternel paradoxe. Je suis en perpétuelle contradiction avec moi-même. Je cherche la nouveauté, le piment, la variance, mais je ne me trouve incapable d'assumer le moindre changement. Je suis prêt à fournir des efforts pour retrouver la paix intérieure, mais je suis déjà incapable de me bouger ne serait-ce qu'un peu pour des petites tâches à plus importantes conséquences.
Alors je me tiens là, débout, immobile, incapable de décider sur quelle direction emprunter. Et sitôt que me prend l'envie d'avancer vers une direction, je me met à regretter aussitôt mon choix. Lorsque je regarde derrière moi, je n'y voix qu'un chemin sinueux et tortueux dont je ne comprend même pas le cheminement, et pourtant il me semble toujours meilleur que n'importe qu'elle direction vers laquelle je peux avancer.
Mais oh ne vous détrompez pas, vous autres, rares avoir lu jusqu'ici, je ne déprime point. Comme je le disais, je ne suis pas dans le noir, je suis dans le gris, mais je le sens, mon moral, qui petit à petit diminue, et ma volonté avec.
Vais-je réussir à retrouver un jour mes ambitions et ma motivation? Je n'en doute pas. Je ne suis pas fermé au point de penser que je resterai ainsi toute ma vie. Cependant, même si je sais cela, je ne peux pas pour autant voir le bout du tunnel, et tout ce que je peux savoir, c'est que pour le moment, je n'ai aucune idée d'où il me mène, et qu'il m'est impossible de revenir en arrière.
Enfin bref, je ne sais pas de quoi parler.
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Commentaires
J'ai pas grand chose à dire, parce que je vis ce que tu vis... mais le changement a été progressif et ça fait presque 8 ans que je n'en vois pas le bout (c'est fatigant), et ça fait 2 ans que je n'ai plus la volonté de faire quoi que ce soit (c'est frustrant, parce que l'envie de créer est là ...).
J'espère que tu trouveras la petite étincelle qui rendra de la couleur à ta vie !
Les études scientifiques sont assez plombantes j'ai l'impression... D'un autre côté le métier que je vais faire est génial, donc au moins, je ne regrette pas mon choix!
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Jeudi 12 Janvier 2017 à 12:31
C'est cool que tu vives ce que je vis, on va pouvoir monter un clan de dépressifs blasés, ça va être la PUTAIN.DE.GROSSE.POILADE.
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Jeudi 12 Janvier 2017 à 20:06
OMG mais trop ! Ca sera le clan de dépressifs le plus ambiancé du monde 8D /PAN/
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Tu sais, tu n'es pas la seule personne à douter de ton orientation et à te dire que ça ne sert à rien de tenter autre chose, dans la mesure où ça a une probabilité non nulle d'être tout aussi naze... Et ne va pas croire que la plupart des gens vont vers l'avant sans être rongé par des trucs plus ou moins inutiles, ce n'est pas du tout vrai. Après c'est peut-être le cas pour les gens de ton école, mais crois-moi, ce n'est ni mon cas ni le cas de la plupart des gens que je fréquente, bien au contraire. En fait, je me reconnais même pas mal dans ce que tu dis, c'est normal de douter, de trouver que l'on avance pas, que quoi que l'on fasse au bout du compte c'est futile et que de toute façon on y arrivera jamais/ on y arrivera mais ça sera pour récolter un truc qui ne nous plait pas (genre étude réussie mais boulot pourri)/ on s'est trompé mais si on change ça sera peut-être pas mieux/ etc...
Après, moi, je n'ai jamais eu de "bon vieux temps", dans la mesure où mon enfance était loin d'être merveilleuse. Du coup ça me fait relativiser. Tu sais, je pense que c'est important de faire une pause de temps à autre. Quand on a plus d'inspiration, plus de motivation, le mieux c'est encore de ne rien faire. Se forcer, c'est souvent contre productif dans ses conditions.
Et pour ton orientation, je ne sais pas trop quoi dire. Moi aussi les sciences ça ma gonfle. Mais je n'ai plus vraiment le choix, dans le mesure où mes parents refusent de me payer mes études si jamais je me réoriente :( Et puis en plus, comme à la base j'aimais ça, j'ai peur que si je tente autre chose, je finirais par ne plus aimer cette autre chose... Je suppose que tu ressens la même chose ? C'est toujours dur quand on arrive à ce stade où l'on se demande "mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire/je veux faire de ma vie ?"
Honnêtement je ne sais pas trop comment t'aider. Je suis nulle pour réconforter/motiver les gens. Juste n’abandonne pas, ce n'est qu'une mauvaise passe. Et dis-toi que la plupart des trucs nazes qui arrivent ne sont pas de ton fait. Regarde : c'est pas toi qui retarde les RER, si ? Et c'est pas toi qui fait tomber la pluie non plus. Ni qui rend le monde plus pollué. Ni qui a aidé à l'élection de Trump. Ni qui a provoqué la guerre en Syrie. Donc, tout va bien.
Bref, courage ^^ Et ne t'en va pas, sinon les mecs deviendront vraiment en voie de disparition sur eklablog ^^
Je ne m'attendais pas à recevoir une réponse aussi rapide!
Ton commentaire me fait chaud au coeur, et je me trouve en accord avec toi sur la plupart des points, mais n'aies crainte, je ne cherche pas le réconfort ou quoique ce soit, pas plus que je cherche à quitter à ekla, je vais continuer de rester là, avec mon blog qui avance à la vitesse d'une tortue ^^
Pur hasard, c'était le première fois depuis deux semaines que je regardais les nouveautés des blogs que je suis ^^
C'est cool alors :) De toute façon les blogs ce n'est ni une course de vitesse, ni un concours de celui qui en fera le plus, donc peu importe, autant aller à son rythme ^^