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Chapitre I: Utopia
Le noir. Le noir total. Le noir qui consume l'âme et le corps. Les ténèbres sans nom et sans fond. Un abysse infini dans lequel il n'y a rien, ni douleur, ni tristesse, ni joie, ni colère, le néant. Où était-il? Pendant combien de temps allait-il encore tomber? Il avait l'impression que cette chute durait depuis une éternité. Etait-ce donc ça la mort? Une chute sans fin dans des ténèbres insondables. Assez. Assez. Assez. ASSEZ! Il voulait crier, hurler, à s'en déchirer la gorge, à s'en percer les poumons, mais il n'y avait rien, pas le moindre bruit, pas même le moindre chuchottement. Le silence absolu. S'aggriper, il fallait s'accrocher à quelque chose pour cesser de tomber, quelque chose, n'importe quoi, mais il est idiot de chercher "quelque chose" dans un espace où la notion même de "quelque chose" n'existe pas. Mais alors, comment pouvait-il tomber si il était dans le néant? D'ailleurs, était-il en train de tomber, ou bien de voler? Il n'avait aucun moyen de savoir, car il ne voyait rien, ne sentait rien, pas même son corps, il avait l'impression d'être une simple conscience lachée dans ces abysses, sans corps, sans sensation. C'était là la plus grande torture, c'est quand il n'y a pas la moindre douleur que la souffrance est la plus grande. Il n'en pouvait plus, il n'en pouvait plus, il n'en pouvait plus, il n'en pouvait plus, que quelque chose se passe!
Soudain, une lumière. UNE LUMIÈRE. Non, était-ce une lumière? Il n'en savait rien, puisqu'il ne voyait rien. Simplement, il sentait..non, il savait, sans savoir pourquoi, qu'il se produisait quelque chose. Il essaya de se débattre comme un diable, avec un corps qui n'existait pas, curieuse métaphore, pour aller vers cette "lumière", tel l'insecte misérable qui est attiré vers la lumière qui provoquera sa perte. Il se savait proche, il savait qu'il se rapprochait, sans savoir pourquoi cependant. Et alors, ce fut seulement lorsqu'il se sentit le plus proche de cet objectif, que l'implacable piège se referma. Tout s'écroula, le néant s'effondra, le "rien" devint précisément "quelque chose" en cet instant où il se détruisit, tel un cycle de renouvellement condamné à l'auto destruction.
Ryusuke ouvrit les yeux, lentement, douloureusement. Douloureusement? Est ce ses sensations étaient revenues? Il essaya de bouger les doigts: il sentait bien sa main, il sentait tout son corps. Que diable se passait-il? L'instant d'avant il était plongé dans des sortes de ténèbres totales, et maintenant, il voyait clairement de la lumière et pouvait distinguer des choses floues, il sentait son corps, il sentait la froideur du sol sous son dos, il respirait l'air, comme si...comme si il était vivant. Mais n'était-il pas sensé être mort? N'avait-il pas été transpercé par une balle dans le coeur, il était absolument sûr d'être tombé à terre et d'avoir rendu son dernier souffle. A moins..qu'il n'ait survécu par miracle? Non, impossible. C'était clairement impossible. De toute façon, le seul moyen de savoir était de regarder autour de lui. Il essaya de se relever en prenant appui sur ses coudes. Ce fut douloureux et laborieux, mais il réussi finalement à se redresser légèrement, et tenta alors de regarder autour de lui, malgré le flou qui envahissait son champs de vision. Mais il ne tint pas longtemps, il fut bientôt obligé de relâcher ses coudes et de retomber allongé par terre, mais au moins avait-il pu voir vaguement certaines choses: et ce n'était rien qui ressemblait à l'endroit de sa présumée mort. Merde, le sommeil, lourd comme le plomb, venait l'assaillir, la bataille était trop inégale, et bientôt Ryusuke s'endormit sur le sol.
" ..e...o...a..?"
Uh?
" He..on..ote..ava..?"
Est ce que quelqu'un était en train de lui parler?
" Hey oh, toi là, ouais toi, tout va bien mon pote? "
Il avait ouvert les yeux, et à sa grande surprise, sa vision ne fut plus floue et son corps avait cessé de lui être douloureux. Là, il vit un visage penché sur lui, et un main qui s'agitait devant son visage. Lorsqu'il vit qu'il s'était réveillé, le visage inconnu se recula et alors Ryusuke put observer à qui il appartenait. Il vit un homme, à la peau métisse, aux cheveux coiffés en une imposante coupe affro, et muni de larges lunettes de soleil, il devait avoir la trentaine à peine. Alors, tout homme pragmatique qu'il était, ses lèvres traduisirent immédiatemment le fond de sa pensée.
"T'es qui?
- Moi? Je m'appelle Kei Hichikawa. Tu dois te dire que mon nom ne colle pas avec ma couleur de peau hein? En fait c'est parce que ma mère est originaire d'Amérique latine, et mon père est lui japonais de pure souche. Surprenant comme union non?
Ce mec commençait déjà à lui casser les couilles.
- Hé, je t'ai pas demandé de me raconter ta vie. Dis moi juste ou est ce que je suis. Je me rappelle pas avoir un jour été ici.
Il arriva finalement à se relever, et se dépoussiéra son espèce de kimono "moderne". Il regarda le fameux Kei droit dans les yeux, enfin..dans les lunettes. Merde, ce type faisait à peu près sa taille, il pouvait pas l'intimider par son gabarit. D'un rapide geste, il put vérifier qu'il avait toujours son katana dans son fourreau, et son pistolet sous sa veste, bien, c'était au moins déjà ça.
- Ow, tout doux, tout doux mon pote. Déjà, tu vas te calmer, je peux comprendre que tu sois perturbé, mais c'est pas la peine d'être aussi agressif.
Ce gars avait toujours son air joyeux, ça le foutait sur le nerfs, il allait pas jouer le malin longtemps. Ryusuke s'avança vers le joyeux interlocuteur et lui agrippa le col pour s'adresser à lui avec un air menaçant.
- Bon, tu vas arrêter de faire le con avec moi, et je suis pas ton pote! Tu as l'air de savoir des choses, alors tu vas me dire MAINTENANT où est ce que je suis, et pourquoi je suis là! Je suis sûr que j'étais à Tokyo la dernière fois que j'étais éveillé! Et j'ai pas bu, j'ai pas rêvé, alors grouille toi avant que je m'énerve vraiment!
Au lieu de paraître intimidé, l'autre resta parfaitement serein, et d'un geste lent très calme, il retira la prise de Ryusuke, qui s'en rendre compte, lâcha son interlocuteur.
- Je t'ai dit de te calmer. Tu m'as l'air d'être du genre à réagir au quart de tour, alors je vais te demander d'être un peu patient et attentif. Il alla s'asseoir sur un petit muret, et sortit une cigarette de sa poche, qu'il mit dans sa bouche, sans l'allumer. Premièrement, je ne suis pas responsable de ta situation actuelle. Deuxièmement, j'essaye de t'aider, alors évite de m'agresser comme ça, okay?
Il avait l'air plus sérieux, mais son expression était restée souriante et détendue. Qui était ce putain de type? Cela dit, cette fois ci, il accepta finalement d'écouter ce Kei. Il resta debout, mais relâcha ses bras, pour montrer qu'il n'allait pas l'intention d'attaquer de nouveau. Il ferma les yeux et poussa un grand soupir.
- Vas y, j'écoute.
L'autre eut l'air satisfait de la réponse car son sourire s'élargit légèrement. Il retira ses lunettes de soleil et les posa à côté de lui, pour montrer qu'il n'était pas en train de se foutre de lui.
- Bien. Tu es certain d'être mort il y a peu, je me trompe?
- Euh..n..non.
Merde, comment il..savait?
- Et bien, laisse moi t'éclaircir: tu es bel et bien mort.
- Euh...mais alors..?
- Oui oui, j'y arrive. Peu importe comment et pourquoi tu es mort, le fait est que tu as hérité du même destin que nous tous, et que tu es entré à Utopia.
- U..topia? Qu'est ce que c'est?
- C'est une ville, la ville dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Je suis incapable de t'expliquer pourquoi et comment, mais il semble que ce soit une ville qui se situe entre la vie et la mort. Tous ceux qui sont dans cette ville, moi y compris, sont certains d'être décédés, mais pourtant nous continuons à nous lever chaque jour comme si nous étions en vie.
- Alors..est ce que c'est une sorte de paradis après la mort? Je pensais plutôt que ma place serait aux enfers...
- Non, ce n'est pas un paradis, tous les morts n'arrivent pas ici. Seuls certains, apparemment choisis au hasard, ont la chance d'être reçus ici, comme toi, ou moi. Mais si il y a bien une chose qui est sûre, c'est que ce n'est pas le monde que nous connaissons. Cette ville est fermé, on ne peut pas en sortir, et il n'y a rien autour de cette ville, rien.
- Attends...tu es en train de me dire que j'ai été sélectionné pour être envoyé ici après la mort, dans une ville sans sortie, où je bénéficie d'une "seconde" vie, et tu me demandes de te croire? Est ce que la plaisanterie ne va pas un peu loin?
- Tu sais, à partir du moment où tu es là en train de voir, de réfléchir, de respirer, alors que tu es mort, je pense que tu devrais être capable de croire même ça. De toute façon, que tu le croies ou non, les faits sont là.
Il n'avait pas tord. Si il était encore vivant et en parfaite santé après avoir eut le cœur transpercé par une balle, il fallait reconnaitre que sa notion de l'impossible s'en trouvait beaucoup plus élargie.
- Soit, admettons que ce soit vrai. Donc, ça veut dire que je dois donc vivre enfermé entre les murs de cette ville jusqu'à mourir une seconde fois? Pour une seconde vie, ça m'a l'air un peu chiant.
- En théorie, c'est comme ça que ça devrait se dérouler, MAIS, il existerait une seconde alternative.
- "Existerait"?
- Nous n'avons aucune preuve que ce soit vrai, mais c'est ce qui se dit, et ce à quoi on se raccroche tous. Apparemment, ceux qui arrivent à sortir de la ville sensée être "sans sortie" peuvent revenir à la vie dans le vrai monde.
- Et donc..si on suit ce raisonnement, si jamais on arrive pas à sortir et qu'on meurt une deuxième fois, il se passe quoi?
- Tout porte à croire qu'à ce moment, on meurt pour de vrai. Est ce que tu comprends ta situation maintenant?
- Hum...je crois. "
Merde, si tout ce que ce Kei avait dit était vrai, pourquoi avait-il été choisi lui? Lui, qui aurait dû juste mourir en paix. Être en vie après l'humiliante défaite qu'il avait subie, c'était pire que d'être mort. Surtout qu'il n'avait aucun moyen de savoir comment avait tourné le combat... Que devait-il faire? Encore une fois, si tout était vrai, est ce qu'il devait trouver une sortie à cette fameuse ville, Utopia? Il venait à peine d'arriver, et tout ça était un peu lourd à digérer, il avait mal à la tête rien que d'y penser. Mais d'un autre côté, cette ville semblait être un peu comme une seconde chance. Est ce que ce n'était pas pour lui l'occasion parfaite pour laisser de côté sa vie de chien enragé? Mais ça voudrait dire alors arrêter de se battre. Est ce qu'il était vraiment capable de ne pas se battre? Putain, quelle merde c'était... Mais avant de se projeter dans le futur, peut être qu'il devrait penser à quoi faire tout de suite. Que faire, que faire...
Alors qu'il relevait la tête, plongé dans sa réflexion, il vit une main se tendre vers lui, celle de Kei.
" Dis moi, mon pote, je t'aime bien alors, que dirais tu que je te donne un coup de main. Tu as l'air complètement paumé, alors je vais t'aider à t'intégrer dans cette ville, et tu pourras venir habiter chez moi, y a de la place. Qu'en dis tu?
Peut être que ce type semblait bien l'aimer, mais ce n'était pas tellement réciproque, même si sa réaction violente lors de leur rencontre avait peut être été un peu injustifiée. Mais dans le même temps, sa proposition était ce qu'il avait de meilleur, et il n'avait aucune autre idée d'où aller... Il se releva et lui serra la main.
- Je peux pas te blairer, mais ok. Je vais accepter ton aide, mon nom est Ryusuke Kohaku.
- Alors, ce sera "Ryu". Et bien, ravis de te rencontrer Ryu! "
Dans quoi il était tombé...
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Introduction
Tokyo, ère actuelle
Tokyo, joyau d'entre les joyeux, une ville qui a su mêler tradition et modernité. Ancienne capitale de l'ère Edo, aujourd'hui encore elle incarne le rêve de milliers, voir de millions de jeunes à travers le monde. Une ville couronnée d'une aura de lumière, et pourtant, car pourtant il y a, ainsi que l'énoncent les principes du Ying et d Yang, dans toute lumière il y a une part d'ombre. Et cette part d'ombre, ce sont probablement les Yakuza.
Les Yakuza sont ceux qui agissent dans l'ombre, un vaste terme qui recouvre toutes les organisations du crime, organisés en clan, au sein du Japon. Lorsqu'un clan monte en influence, il gagne de l'argent, et l'argent est le pouvoir, et le pouvoir procure l'argent. Il est alors inévitable que lorsque plusieurs clans de Yakuza montants gagnent en influence dans une même ville, ils vont se disputer immanquablement le pouvoir sur cette ville. Et souvent, ces disputes peuvent finir par se régler par une baston dans les règles de l'art. C'est ici que commence cette histoire.
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Le vent soufflait. Mais contrairement aux contes de bons enfants, ici, la douce brise ne soulevait pas l'herbe verte, seulement quelques sacs plastiques qui trainaient par terre. Il n'y avait pas non plus de bon air à respirer, ou de magnifique panorama devant lequel s'émerveiller, seulement un grand terrain vague, qui servait depuis longtemps déjà de dépotoir public aux habitants des quartiers pauvres en bordure de Tokyo. Et puis là, sur ce terrain vague, il y avait deux groupes de personnes qui se faisaient face. La mine patibulaire, les deux bandes se toisaient avec une expression de férocité, et pourquoi ça? Car il avait été convenu communément qu'en ce jour précis, les deux clans Chogari et Toyamu s'affronteraient en ce lieu précis, afin de déterminer qui serait digne d'être le clan qui contrôlerait Tokyo. Ceux du gouvernement pouvaient dire ce qu'ils voulaient, ceux qui avaient réellement le pouvoir étaient ceux qui œuvraient dans l'ombre. Alors, ils étaient, plusieurs dizaines, même plus d'une centaine. Et c'est dans l'un de des groupes, celui du clan Chogari qu'était en quelque sorte ce qu'on pourrait appeler notre personnage principal.
Il pouvait les sentir, ces bâtards de Toyamu, il n'attendait plus qu'une chose, que le combat commence enfin, il n'en pouvait plus de rester debout à regarder la sale tronche de ces types, il voulait se lancer dans la bataille et faire ce pourquoi il était le meilleur: se battre. Et alors, ils tomberaient tous, tous, et apprendraient ce qu'est la rage de celui qu'on appelle le Chien Noir, lui. Ils étaient un peu plus d'une cinquantaine des deux côtés, ça allait être un carnage.
Un de Toyamu s'avança et prit la parole.
" - Alors les gonzesses, on a peur? Et bah vous avez raison, car d'ici quelques minutes ce dépotoir pourri sera recouvert de votre sang! Mourir dans la merde sera la meilleure tombe qui pourra vous être faite les mecs!
Son regard narquois les balayaient d'un air supérieur. Il allait le buter, il allait le buter cet enfoiré. Mais alors que sa rage bouillonnait, un des leurs s'avança pour répondre.
- Hé, vous parlez de sang, mais je crois que ceux qui vont pisser le sang ici, c'est vous, quand vous allez avoir vos putains de règles! Attendez, quoi? Vous êtes des hommes?? Nooooooon, pas possible! Il fit semblant d'avoir l'air étonné en fixant d'un regard béât la bande d'homme dont l'amour propre venait de prendre un coup. Le "leader" des Toyamu sembla ne pas apprécier.
- Espèce de... " Et il passa la main sous sa veste pour se saisir de quelque chose, mais il ne fut pas assez rapide, car à peine avait eut le temps de saisir la crosse de son revolver qu'une détonation retentit et qu'une balle lui traversa le crâne. Le corps sans vie tomba aux pieds de la bande des Toyamu, et alors ce fut le signal, les deux bandes se ruèrent l'une sur l'autre dans un cri de rage.
Enfin, le combat commençait! Il se rua en première ligne en sortant son sabre d'une main et dégainant son pistolet de l'autre. Il sauta sur le premier qu'il croisa, et avant que le moindre signe de réaction ne fut manifesté, il trancha la gorge dans une effusion de sang. Il devait s’assurer de rester en première ligne, car une fois qu'il serait emporté par la rage du combat, il risquerait de ne plus faire de différence entre alliés et ennemis. Sa réputation dans le coin n'était plus à faire: Ryusuke Kohaku, le Chien Noir, le Chien de Jirocho, qui a les dents longues et qui mord fort.
Il se battait, il tranchait d'une main, il tirait de l'autre, il ne savait pas trop si il avait une réelle raison de faire ça, mais il s'en fichait, du moment qu'il se battait il se sentait vivant et c'était tout ce qui importait. Le combat continuait, et plus le temps passait, plus son visage était couvert de rouge, mais pas de son sang. Les deux côtés avaient déjà essuyé des pertes, mais de son côté à lui, les ennemis tombaient un par un, et il continuait à avancer. Parfois, sous ses pieds il entendait un bruit sourd "crak", et il savait qu'il venait de perturber le repos d'une âme fraîchement décédée, mais sa rage demeurait sourde à tout ressentiment, sa rage était celle d'un chien enragé, il ne cesserait de grogner tant qu'il n'aurait pas attrapé l'os.
Mais son corps lui n'était pas sourd. Il n'existait pas d'humain capable de se battre indéfiniment comme un diable sans jamais s'épuiser. Il avait déjà tué plus d'une dizaine d'ennemis, mais il continuait encore et encore, et pourtant, même si il était plus couvert du sang d'autrui que de son propre sang, son corps commençait à fatiguer. Un couteau lui entailla le torse, il poussa un cri de rage et se regarda qui était le coupable. Il vit alors qu'il était cerné par un groupe de trois ennemis, dans l'ivresse du combat il ne s'était pas rendu compte qu'il avait été isolé, et maintenant voilà qu'il était encerclé. Tandis que le bruit de la bataille faisait rage, un étrange calme de tension se créa entre les quatre hommes, chacun attendant que quelqu'un commence. Une balle perdue durant le combat vint ricocher contre une pierre qui était à l'intérieur du cercle, le bruit produit détourna le regard des quatre combattant un instant, et ce fut alors le moment choisi par l'un des trois opposants pour engager les hostilités. Armé d'un katana, il avait profité que son regard fut détourné pour le charger. Ryusuke esquiva de justesse l'attaque en se décalant sur le côté, puis contre attaque en lui tranchant la nuque, il eut alors juste le temps d'éviter une balle tiré par celui qui se trouvait maintenant à sa droite, mais la balle vint quand même lui traverser la main gauche, celle dans laquelle il tenait son pistolet. Dans la douleur il lacha l'arme et fondit sur l'attaquant avec son sabre. Une balle tiré avec précipitation vint se loger dans sa cuisse, Ryusuke se mordit alors les lèvres de douleur mais ne freina pas sa course. Le tireur tenta une vaine attaque au corps à corps avant de se retrouvé transpercé par une lame bien aiguisé. Mais alors qu'il voulut retirer son sabre du corps sans vie, un pied vint se loger dans sa mâchoire et l'envoya à terre. C'était celui au couteau, le dernier des trois, qui avait profité du manque d'attention pour attaquer traitreusement. Desormais sans arme, le Chien Noir se hâta de se relever puis se jeta sur l'ennemi. Les deux opposants se débattirent pendant quelques secondes au sol, avant que Ryusuke ne réussisse finalement à désarmer son adversaire puis se serve du côuteau nouvellement acquis pour l'égorger. Poussant un soupir de soulagement, il se releva pour aller cherche son sabre, mais ce petit combat dans la bataille lui avait fait oublier qu'ils n'étaient pas les seuls ennemis. Alors qu'il se penchait pour reprendre le katana planté dans un cadavre, il ressentit cet instinct, cet instinct du combattant qui vous faisait ressentir le danger. Mais c'était trop tard, il n'eut que le temps que de tourner vivement la tête en arrière pour voir un pistolet braqué sur lui à quelques mètres, puis sentir une balle lui traverser la poitrine.
Son corps tomba alors en avant, et il sentit sa tête heurter le sol. Ryusuke voulut se relever, mais tout ce qui se produit fut un vomissement de sang venant de sa bouche. Son regard se flouta. Il allait vraiment mourir comme ça? Tué par quelqu'un dont il n'avait pas eu le temps de voir le visage? En gisant dans la boue? Comme un moins que rien? Comme...un chien? Alors que ces question survenaient dans sa tête, il essaya de se remémorer sa vie rapidement pour voir si il avait des regrets. Et alors...il se trouva que non, il n'avait pas le moindre regret, il n'avait rien accomplit durant sa vie, il avait juste vécu comme un chien depuis le début, une vie de merde, une vie sans regret car il n'y avait rien dedans qu'on puisse regretter. Après tout c'était peut être normal, il était né dans la merde, et maintenant il crevait dans la merde. Si il avait put parler encore, il aurait rit ironiquement. Alors, avec ses dernières forces, il tourna sa tête de l'autre côté, à l'opposé des combats, là où il n'y avait personne. Et tandis que son regard devenait de plus en plus flou, il crut distinguer à plus d'une dizaine de mètres une femme. Une femme? On aurait dit qu'elle regarda par là, qu'elle regardait vers lui. Non, il était surement en train de délirer. Ses paupières se fermèrent doucement.
Mais vraiment, de toutes les dernières visions possibles, pourquoi...une...femme....
...boum...
...boum.......
...boum...........
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After Life
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Bonsoir à vous qui passez par là, une nouvelle pub pour un groupe de musique que personne n'écoute (8D). Je m'adresse à ceux qui sont prêts à faire preuve d'ouverture musicale car je vais encore parler de musique traditionnelle. Et cette fois, ce n'est plus au Japon, mais en Mongolie, avec le groupe Huun Huur Tu, un groupe Tuvan (en fait, c'est pas vraiment en Mongolie, surtout dans le Sud de la Russie, en frontière avec la Mongolie).
Si vous avez le courage d'écouter, ça risque de vous surprendre car ils utilisent des techniques de chant assez spéciales, mais si vous êtes ouverts musicalement, ça peut vous faire une bonne surprise :)
Voici un de leur morceaux, Chiraa Khoor
https://www.youtube.com/watch?v=0fEAjkx0prY
Que la musique vous porte vers des univers toujours plus magnifiques!
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Voici enfin mes deux premières créations à la tablette potable. Je commence à m'y habituer, et j'ai pu dessiner ce qui est sensé être un Don Quichotte, placé dans une ère moderne (c'est pour ça qu'il a une chemise et tout). Les dimensions un peu spéciales des dessins s'expliquent par le fait que j'ai fait ça pour une fiche sur un forum rp ^^
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Pour me repentir de mes deux précédents massacres, j'ai enregistré un troisième cover, d'une chanson du Hobbit, la chanson des nains, j'ai nommé: The Misty Moutains Cold.
J'ai enregistré plusieurs voix en harmonisant, on a : deux voix qui font le thème normal, une voix qui fait la basse, et une voix qui fait la basse une quarte au dessus (pour les connaisseurs de solfège :P )
Je le trouve globalement mieux réussi par rapport à mes deux précédents cover, un com' me fera très plaisir :)
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